La rénovation d'une clôture endommagée ne nécessite pas toujours un remplacement complet. En comprenant quels composants sont les plus vulnérables à la pourriture et comment inspecter chaque élément, vous pouvez réaliser des économies substantielles en réutilisant les matériaux sains.

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1. Identifier les zones à risque structurel : La règle d'or de l'humidité

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Le principal facteur de détérioration du bois est l'exposition prolongée à l'humidité, qu'il s'agisse de la nappe phréatique, de l'accumulation de neige ou de l'humidité ambiante.

 

Les poteaux : le maillon faible

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Les poteaux sont les éléments les plus critiques et les plus exposés, car ils sont souvent directement enfoncés dans le sol ou scellés dans du béton. Ce contact constant avec l'humidité souterraine et la terre crée un environnement idéal pour le développement de la pourriture fongique. Par conséquent, les poteaux sont presque toujours les premiers composants à devoir être remplacés.

 

Les composants récupérables : une exposition limitée

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D'autres composants, tels que :

• Les chapeaux de poteaux (ou capuchons) ;

• Les panneaux de bois (planches verticales ou horizontales) ;

• Les portes et leurs cadres ;

 

... ne touchent généralement pas le sol. Leur exposition limitée à l'humidité directe réduit considérablement leur risque de détérioration et prolonge leur durée de vie. Dans la grande majorité des cas, si la nécessité de remplacement est dictée par la pourriture des poteaux, les panneaux et les portes peuvent être réutilisés. Cette récupération réduit drastiquement le coût total de la réparation.

 

2. L'entretien régulier : Clé de la longévité des panneaux

 

Un entretien préventif joue un rôle crucial dans la durabilité des parties aériennes de votre clôture. Le traitement annuel des panneaux à l'aide de l'application de l'eau de javel, ou de l'eau melanger avec du chlore de piscine prolonge non seulement leur durée de vie, mais améliore également l'aspect général de la clôture en enlevent l'aspet grisatre qui se forme sur le bois suite a l'oxidation.

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3. Méthodologie d'inspection : Focus sur les traverses

 

Pour déterminer si vos panneaux individuels peuvent être récupérés et réinstallés sur de nouveaux poteaux, l'inspection doit se concentrer sur l'intégrité structurelle du panneau lui-même, spécifiquement au niveau des traverses horizontales (généralement en bois de 2x3 ou 2x4 pouces).

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Comment inspecter les traverses :​

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• Recherche de pourriture : Utilisez un tournevis ou un outil pointu pour sonder le bois. Un bois sain sera ferme et résistera à la pression ; un bois pourri sera mou, spongieux et se désagrégera facilement.

• Dommages structurels : Identifiez des déformations importantes dans les planches, la presence de fourmies charpantieres, de petits trous dans le bois ou des sections manquantes pres des etriers a solives sur les poteaux. 

 

Si les traverses sont excessivement pourries ou endommagées, elles présentent un risque structurel. Tenter de les réinstaller telles quelles pourrait compromettre la solidité de l'ensemble de votre clôture nouvellement réparée. Un nouveau 2X3 ou 2X4 pourrai etre inserer sous celui qui est pourri ou, le remplacement au complet de l'ancien traverse est requis.

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4. Récupération et réassemblage des planches de bois

 

Même si les traverses d'un panneau sont irrécupérables, les plances individuelles sont souvent en bon état. Vous pouvez les désassembler :

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• Utilisez un marteau et un levier (pied-de-biche) si le panneau a été assemblé avec des clous.

• Utilisez une perceuse électrique (visseuse) pour retirer les vis.

• Utiliser une Sawzall avec un lame de 8-10 pouces pour couper les clous a l'arrierre de la planche (entre le 2X4)

 

Une fois que les nouveaux poteaux et les nouvelles traverses horizontales ont été solidement installés, vous pouvez refixer les anciennes lattes de bois récupérées, en respectant le motif d'origine de la clôture (espacement, chevauchement, etc.). Cette méthode maximise la récupération des matériaux et minimise les déchets